La fête est instituée en 1954 par Pie XII, dans le contexte encore dramatique de l’après guerre, quelques années après le dogme de l’Assomption (1950) et dans la ferveur du couronnement de Notre Dame de Fatima.
Dans son encyclique Ad coeli Reginam, le pape Pie XII explique le titre de Marie Reine de la façon suivante : « Nous devons proclamer Marie Reine non seulement pour sa Maternité divine, mais aussi pour la part singulière qu’elle a prise, par volonté de Dieu, dans l’œuvre de notre salut éternel ».
Il explique également que: « La solennité de l’Assomption se prolonge joyeusement par la célébration de la fête de la royauté de Marie qui a lieu huit jours plus tard et dans laquelle l’on contemple celle qui, assise à côté du roi des siècles, resplendit comme reine et intercède comme mère ».
La fête a été placée huit jours après la solennité de l’Assomption pour souligner le lien étroit entre la royauté de Marie et sa glorification corps et âme à côté de son Fils.
Dans la Constitution sur l’Eglise du Concile Vatican II nous lisons: « Marie fut élevée corps et âme à la gloire du ciel, et exaltée par le Seigneur comme la Reine de l’univers, pour être ainsi plus entièrement conforme à son Fils” [LUMEN GENTIUM, nº 59]. » Benoît XVI, Audience générale du 22.08.2012.
Oraison de la Messe de la fête :
« Dieu qui a voulu que la Mère de ton Fils soit notre Mère et notre Reine, fais que, soutenus par son intercession, nous obtenions dans le ciel la gloire promise à tes enfants. »